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FÊTE PATRONALE DE LA CATHEDRALE SACRE-CŒUR DE BRAZZAVILLE : Trente chrétiens ont reçu le sacrement de la profession de foi

mardi 16 juillet 2024

L’archevêque, le nonce apostolique, l’ambassadrice de France et les prêtres concélébrants

Fondée il y a cent trente-deux ans par Mgr Philippe Prosper Augouard, missionnaire spiritain français, la cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville a commémoré, en différé (N.D.L.R : pour des raisons de calendrier pastoral), sa fête patronale, le dimanche 16 juin 2024, onzième dimanche du Temps ordinaire de l’année liturgique-B-. C’était au cours d’une messe dans ce remarquable et prestigieux édifice plus que centenaire, présidée par Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville, président de la Conférence épiscopale du Congo (CEC), concélébrée par Mgr Javier Herrera Corona, nonce apostolique au Congo et au Gabon, ainsi que plusieurs prêtres.

« Je suis humble et doux de cœur : venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le poids du fardeau, je vous donnerai du repos », dit Jésus, tels ont été les propos de l’archevêque de Brazzaville, annonçant ainsi les caractéristiques du Sacré-Cœur de Jésus, dans l’introduction de cette célébration eucharistique, au cours de laquelle trente chrétiens ont reçu le sacrement de la profession de foi, faisant d’eux désormais des adultes aguerris dans la foi chrétienne catholique.

Animée par la chorale paroissiale Sainte Jeanne d’Arc, la messe a connu la participation de Mme Claire Bodonyi, ambassadrice de France au Congo, et de plusieurs autorités civiles et militaires, aux côtés des religieux, religieuses de diverses congrégations et des membres de la fervente et dynamique communauté paroissiale.

Mgr Bienvenu Manamika

Au cours de l’homélie, Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou a exalté les bienfaits et les particularités du Sacré-Cœur de Jésus auquel est dédié cette cathédrale construite en 1892 par un ailleul dans la foi qui embarqua au port de Marseille en France le 20 juin 1892 pour le Congo-Brazzaville où il arriva en août 1892. Ce faisant, l’archevêque a invité les participants à la messe, notamment les chrétiens de la cathédrale à être des fervents témoins de la foi en accomplissant avec foi, bonté, altruisme et détermination des œuvres de charité à l’exemple du père-fondateur de cette cathédrale qui avait quitté son pays natal lointain pour venir annoncer l’évangile de Jésus-Christ à nos aïeux.

De même, l’archevêque a rendu un vibrant hommage aux aînés dans la foi qui ont bâti et ont servi dans cette cathédrale, avant d’en donner le rôle : « La cathédrale, émergeant au milieu de la ville, nous rappelle toujours que nous avons à faire la connexion entre la prière et l’agir : premièrement, adorer Dieu à tout moment, en toute acte de nos journées, en sachant que Lui-même nous devance dans cette proximité. Deuxièmement, dans cette communion avec Dieu, nous trouvons la force de contribuer à la transformation qualitative de l’histoire de l’humanité. Nous ne pouvons pas prier Dieu et ne pas transformer notre monde », a déclaré l’archevêque de Brazzaville.

Vue des participants à la messe

Après l’homélie, a eu lieu l’exécution du rite de la profession de la foi au cours duquel, les chrétiens à l’honneur ont pris l’engagement d’adhérer aux groupes paroissiaux de leur choix. Ce rite a culminé par la remise des signes distinctifs de leur appartenance définitive à l’Eglise catholique romaine.

Peu avant la fin de la messe, à la suite du nonce apostolique qui a exhorté l’équipe presbytérale à travailler en communion, dans la synodalité avec les laïcs ; l’abbé Bienvenu André Kimbengui, curé de la paroisse, après avoir lu les annonces paroissiales et diocésaines a embrayé avec son mot d’usage, au cours duquel il a brossé un pan de l’histoire de cette cathédrale, ainsi que les directives fermes que la communauté paroissiale s’était fixées après la célébration du 130e anniversaire en juillet 2022. Puis, il a remercié l’archevêque d’avoir accepté de présider cette eucharistie.

Gislain Wilfrid BOUMBA

 

 


 
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