2ème dimanche de Carême, année A
samedi 7 mars 2020
Textes : Gn 12, 1-4 ; 2 Tm 1, 8-10 ; Mt 17, 1-9
Chers frères et sœurs,
Nous célébrons la liturgie du deuxième dimanche de Carême. Après l’épisode de la tentation de Jésus au désert et sa victoire sur le diable, tentateur et vaincu, la liturgie nous présente l’épisode de la transfiguration de Jésus.
C’est un passage connu, que nous avons l’habitude d’écouter deux fois chaque année : au second dimanche de carême et le 6 aout, lors de la fête de la transfiguration de Jésus. Mais, le texte proposé deux fois a un sens différent, selon le temps liturgique et selon le contexte.
Pendant le Carême, l’évangile reprend l’enseignement de Jésus aux disciples sur sa passion, sa mort et sa résurrection. En effet, Jésus veut inviter ses disciples à conserver leur foi, à ne pas perdre d’espérance devant l’épisode de la croix. Il leur montre, à travers cette apparition divine (la théophanie), la gloire de sa résurrection. En un mot, Jésus veut dire aux disciples que si pendant la passion, son visage a été défiguré, par les coups et le sang, ce même visage resplendira à sa résurrection, deviendra « brillant comme le soleil et ses vêtements blancs comme la lumière ».
Comme dit Saint Paul dans la seconde lecture : « notre Sauveur, le Christ, s’est manifesté : il a détruit la mort et il a fait resplendir la vie et l’immortalité par l’annonce de l’évangile ». Alors, chers frères et sœurs, en ce temps de Carême, redoublant notre confiance en Jésus, cultivons l’espérance et soyons prêts et forts dans les épreuves. Gardons la flamme de notre foi allumée en disant : en Jésus nous ne sommes pas les vaincus, mais toujours les vainqueurs, après les épreuves et la souffrance, viendra pour nous, les croyants, le temps de la gloire et du bonheur, à condition de se laisser guider par Jésus, d’écouter sa parole, comme nous exhorte cette voix de la nuée : « celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le ».
Abbé Armand Brice IBOMBO