CONFÉRENCE ÉPISCOPALE DU CONGO


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LA MISSION DE L’ÉGLISE AU CONGO : DIMENSION SOCIALE DE L’ÉVANGILE

lundi 19 mars 2012

PAROLES D’ÉVÊQUE N° 22
33ÈME ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE À BRAZZAVILLE,
AU CIO, DU 18 AU 24 AVRIL ET DU 18 AU 22 MAI 2005

Chers Filles et Fils du Congo Vous tous, hommes et femmes de bonne volonté !

  • Nous, Évêques du Congo, envoyés par le Seigneur « pour annoncer la promesse de la vie qui est dans le Christ Jésus » (1 Tm 1,1), souhaitons, à vous toutes et tous, « grâce, miséricorde, paix de par Dieu le Père et le Christ Jésus notre Seigneur » (1 Tm 1,2).

1. Au terme de la 33ème Assemblée Plénière de notre Conférence Épiscopale, tenue à Brazzaville, du 18 au 24 avril et du 18 au 22 mai 2005, sur «  La Mission de l’Église au Congo : Dimension sociale de l’Évangile - Vous serez mes témoins - (Ac 1,8)  », nous sommes heureux de vous adresser ce message de paix et de joie, avec l’assurance de notre prière et de notre bénédiction apostolique.

2. Nous avons abordé ce thème, au terme du cycle triennal de nos précédentes Assemblées Plénières sur la Femme (2002), sur « l’Homme, Partenaire de la Femme » (2003), sur « l’Enfance et à la Jeunesse dans la Société et dans l’Église ». (2004).

3. Nos travaux ont connu un temps d’intersession marqué, d’une part, par la mort et les obsèques du Pape Jean-Paul II, d’autre part, par l’élection et l’intronisation du Pape Benoît XVI. Ces événements ont marqué le déroulement de nos travaux. Comme Marie à la naissance de son Divin Enfant, nous les conservons avec soin, les méditant au plus profond de nos cœurs, glorifiant et louant Dieu, pour tout ce qu’il nous a donné d’entendre, de voir et de vivre dans la foi. [1]

Dimension sociale de l’Évangile

4. La vie de la communauté ecclésiale comprend un double mouvement qui caractérise la dimension sociale de l’Évangile :

- Premièrement, la dynamique intérieure par laquelle l’Église, communion de communautés, met en œuvre ce qui est nécessaire au « vivre ensemble ». Selon les Actes des Apôtres, se « vivre ensemble » se concrétise en rassemblement de prière (leitourgia - liturgie), en formation des membres de l’Église, par la catéchèse et l’enseignement (didascalia - enseignement), et en charité fraternelle (koinonia et diakonia - communion et service). Nos mouvements d’apostolat, nos paroisses, nos communautés ecclésiales vivantes doivent être, selon l’expression du Pape Jean-Paul II, des « écoles de communion ».

- Deuxièmement, la dynamique extérieure ou missionnaire, par laquelle elle accomplit la mission dont elle est investie, afin de garantir, par notre témoignage de vie de foi, d’espérance et de charité, la présence chrétienne dans les divers milieux sociaux de notre pays. Dans cette dynamique extérieure, la vie missionnaire a pour composantes le témoignage (martyria), la première annonce de la parole (kerygma) et le service de la famille humaine (diakonia), sous le double aspect de réponses aux urgences et de participation au développement durable. C’est ce à quoi nous essayons de répondre tous les jours à travers nos Caritas Diocésaines.

5. Comme toute activité humaine, celle de l’Église ne peut se développer sans moyens en personnes, en biens et en finances. L’appel à la solidarité financière trouve ici sa justification première comme, par exemple, les quêtes spéciales des Œuvres Pontificales Missionnaires envoyées à Rome et qui nous sont redistribuées dans nos Diocèses sous forme de subsides ordinaires et extraordinaires. Ces quêtes demandent la participation de tous, pour soutenir les œuvres de l’Église.

Le Plan pastoral

6. En cette Année de l’Eucharistie, le plan pastoral élaboré par le Pape Jean-Paul II, de vénérable mémoire, nous invite à « repartir du Christ » [2] , c’est-à-dire, à contempler plus assidûment le visage du Verbe incarné, réellement présent dans l’Eucharistie, pour que nous soyons capables de nous exercer à la prière et de nous engager dans ce haut degré de la vie chrétienne qui est la condition indispensable pour développer, de façon efficace, la Nouvelle Évangélisation de notre pays.

La question sociale

7. L’Église a, dans le monde et dans la société, sa tâche et sa mission, son milieu et son lieu. C’est par désir de les servir et par amour pour eux, qu’elle attache tant d’importance à sa mission de leur porter la Bonne Nouvelle du Dieu Vivant et Sauveur, sur l’annonce de laquelle elle prend désormais de plus en plus les moyens de se concentrer. Ainsi, tout ce qui touche à l’organisation de la société, selon Vatican II, constitue le champ propre de l’activité évangélique des laïcs engagés dans toutes les réalités de la vie. Il est de la vocation de l’Église d’éclairer de la lumière de l’Évangile les relations de la personne humaine et de la société, de proclamer et de défendre les droits de l’homme, de promouvoir « les progrès d’une saine socialisation et de la solidarité au plan civique et économique » [3], à travers deux actions :

  • L’Action charitable, vis-à-vis des pauvres : activité qui a toujours été celle de la Communauté ecclésiale depuis les premiers temps de l’Église.
  • L’Action éducative par l’enseignement de la doctrine sociale de l’Église, portant sur l’organisation de la société, pour sauvegarder les droits et la dignité de « tout l’homme ».

8. La doctrine sociale « est une partie essentielle du message chrétien » [4]. À une époque comme la nôtre, caractérisée par la mondialisation de la question sociale, l’Église nous invite à reconnaître et à affirmer la place centrale de la personne humaine dans tous les milieux et tous les événements de notre vie sociale, sans quoi, notre société « se bâtit sur du sable ».

En effet, toute personne humaine, quelle qu’elle soit, a du prix devant Dieu et devant les hommes. N’oublions pas cette réalité qui tire sa source dans l’Évangile et qui est toujours mise en relief dans la doctrine sociale de l’Église. Elle est seule capable d’ouvrir l’homme aux horizons de la charité dans les réalités humaines du travail, de l’économie et de la politique.

9. Ce faisant, elle dessine les voies de la paix et de la justice, de l’équité et de l’amitié entre les hommes dans la société. C’est pourquoi l’Église a inauguré, très tôt, dans son activité évangélisatrice une tradition d’engagement dans la société dont les contours sont définis par son enseignement. Bien avant l’indépendance, elle a pris position en faveur d’un large accès à l’éducation. Elle s’est ensuite engagée dans une action plus générale de développement, à travers l’enseignement et l’action caritative.

Fidèle à sa tradition qui s’enracine dans la Bible et le Magistère, elle a depuis lors multiplié des déclarations et messages. Au nom de cette mission, elle a annoncé, dénoncé, interpellé, exhorté, proposé, encouragé et indiqué des voies de sortie de crise. Appelés à témoigner de Jésus-Christ et de son Évangile dans notre société congolaise d’aujourd’hui, nous vous exhortons, bien-aimés de Dieu, à déployer tout votre être chrétien dans tous les domaines de la vie personnelle et sociale, économique et politique.

Aux Laïcs engagés dans la politique

10. Chacun de vous a certainement en mémoire, s’il n’en fait pas encore l’expérience amère, des scènes de pauvreté et de précarité sociale ! Mais aussi de pauvreté spirituelle dans une société qui banalise Dieu. Que valent nos discours, quels qu’ils soient, face à ces situations souvent inhumaines ?

11. Réduction de la pauvreté, Développement durable, Objectifs du millénaire ? Que peuvent signifier aujourd’hui ces mots qu’emploient nos politiques pour parler de l’économie et du social ? Nos gouvernants sont mis en demeure de répondre à ces questions par l’élaboration et l’exécution de véritables programmes de société et de développement « de tout homme et de tout l’homme ».

Hélas il y a un fait évident : de plus en plus dans notre monde, on constate « que les espoirs de développement, alors si vifs, semblent aujourd’hui beaucoup plus éloignés encore de leur réalisation » [5].

De la lutte contre la pauvreté

12. Lors du sommet du millénaire en 2000 à New York, les États se sont engagés à lutter contre pauvreté et inégalités en adoptant huit (8) objectifs. Après cinq (5) ans, le bilan général n’est guère enchantant. Nous lançons un appel à tous les chrétiens engagés en politique à se mobiliser pour relever le défi de la lutte contre la pauvreté.

Les objectifs définis étaient la réduction de moitié du nombre des plus pauvres, de ceux qui souffrent de la faim et de ceux qui n’ont pas accès à l’eau potable. Aujourd’hui, la situation sociale de notre pays nous interpelle, au regard des statistiques, face au chômage des jeunes, à la précarité et la pauvreté grandissantes.

Du développement durable

13. Au fond, les conflits jaillissent des confrontations permanentes entre le social, économique et l’environnement. Penser « développement durable », c’est prendre en compte simultanément équité sociale, efficacité économique et qualité de la vie.

Que faire alors ? Il nous faut d’abord, chacun à son niveau, lutter contre la violation des droits de l’homme au travail en évaluant le comportement des entreprises. Que soient créés des emplois pour les jeunes et que l’on s’attache à résoudre le problème des retraités. Ensuite, Il nous faut vivre la solidarité dans sa double dimension :

  • Solidarité dans le temps : les politiques conçues et mises en œuvre aujourd’hui doivent préserver les capacités des générations futures à assurer leur propre développement ;
  • Solidarité dans l’espace : la disparité des revenus entre riches et pauvres dans le pays et la montée de l’exclusion sont humainement intolérables et compromettent, à brève échéance, les structures sociales et économiques, alors que citoyens de la planète, nous sommes tous embarqués dans le même bateau.

14. Soucieux d’améliorer les conditions de vie de notre peuple, les Gouvernements de la République qui se succèdent ont toujours eu le souci d’adopter des programmes intérimaires qui déterminent les actions prioritaires à mener, lesquelles intègrent tout aussi l’urgence humanitaire, la lutte contre la pauvreté que le développement durable.

15. Pour qu’aboutissent toutes ces politiques et que notre société change et devienne plus solidaire, le concile Vatican II nous a donné des orientations précises : « les fidèles sont appelés par Dieu, pour que, en exerçant leur fonction propre, conduits par l’esprit évangélique, ils contribuent comme du dedans, à la manière d’un ferment, à la sanctification du monde, et qu’ainsi, d’abord par le témoignage de leur vie, rayonnant de foi, d’espérance et de charité, ils rendent le Christ visible pour les autres ». [6]

Cela veut dire, par exemple que :

  • Dans un hôpital, l’Église n’agit pas seulement par son aumônier, mais aussi à travers les fidèles qui, en tant que médecins, ou infirmiers, sont appelés à rendre de bons et loyaux services professionnels et à s’occuper avec une délicate sollicitude humaine des patients ;
  • Dans le quartier ou dans le village, la paroisse sera toujours un lieu de référence indispensable certes, mais on ne pourra toucher ceux qui ne s’y rendent pas que grâce au témoignage de vie de foi d’autres familles.

16. Ce témoignage doit se vivre en évitant deux dangers : d’une part, la tentation de « se désengager pratiquement de ses responsabilités spécifiques au plan professionnel, social, économique, culturel et politique et, en sens inverse, la tentation de légitimer l’injustifiable séparation entre la foi et la vie, entre l’accueil de L’Évangile et l’action concrète dans les domaines temporels et terrestres les plus divers ». [7] Ainsi, pour être « le sel de la terre », il faut bien être dans le monde, mais aussi ne pas s’y affadir.

Appel à la solidarité

17. L’Église est concernée par tout ce qui touche à la vie, parce qu’elle est envoyée pour aimer à la manière de Dieu. Voilà pourquoi le Concile Vatican II avait clairement affirmé : « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur ». [8]

18. Il y a donc étroite solidarité de l’Église avec l’ensemble de la famille humaine. Il ne suffit pas, par exemple, de proclamer le droit à l’alimentation, il faut y ajouter le droit de tous à la production. Il faut créer une conscience nationale nouvelle sensible aux droits des plus faibles.

Beaucoup de voix s’élèvent pour réclamer plus d’investissements dans le développement. En effet, ce fameux proverbe chinois reste toujours valable : « Si tu donnes un poisson à un pauvre, il mange un jour ; mais si tu lui apprends à pêcher, il mangera tous les jours », encore faudrait-il que le pauvre ait suffisamment de forces pour tenir la canne à pêche et pour retirer le poisson de l’eau !

N’ayez pas peur !

19. Bien-aimés de Dieu, prêtres, religieux, religieuses, laïcs engagés, hommes politiques, hommes des sciences, frères et sœurs, vous toutes et tous, Peuple de Dieu, nous nous souvenons encore des paroles prononcées par le Pape Jean-Paul II au commencement de son ministère le 22 octobre 1978 : « N’ayez pas peur, au contraire, ouvrez tout grand les portes au Christ ».

20. Reprenant ces mêmes paroles le jour de son intronisation, le 24 avril dernier, sur la Place Saint-Pierre, le Pape Benoît XVI a commenté cette exhortation en ces termes : « Le Pape parlait aux forts, aux puissants du monde, qui avaient peur que le Christ les dépossède d’une part de leur pouvoir, s’ils l’avaient laissé entrer et s’ils avaient concédé la liberté à la foi.

Oui, il les aurait certainement dépossédés de quelque chose : de la domination, de la corruption, du détournement du droit, de l’arbitraire. Mais il ne les aurait nullement dépossédés de ce qui appartient à la liberté de l’homme, à sa dignité, à l’édification d’une société juste ».

21. Oui, n’ayez pas peur de servir la Nation selon les valeurs de l’Évangile et donc de vous ouvrir au Christ ! « Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien - absolument de ce qui rend la vie libre, belle et grande ». Il n’enlève rien à votre pouvoir ou votre rang social, au contraire il donne tout, c’est-à-dire, la force d’aimer d’abord, puis de servir.

C’est dans cet esprit seulement que se dévoilent réellement à nos yeux les grandes potentialités de la condition humaine, afin de voir en tout homme, un frère avec qui construire la Nation, sans préjugé tribal ni ethnique. Dieu donne tout, c’est-à-dire, la liberté de cœur et d’esprit et la capacité de changer les choses. Il n’a pas créé le monde pour que les hommes y soient malheureux. Le destin du monde et de l’humanité est aussi entre nos mains.

22. « Le Pape Jean-Paul II, nous disait Sa Sainteté Benoît XVI, parlait en outre à tous les hommes, surtout aux jeunes » [9]. Ces jeunes qu’il invitait à se mettre en route vers le rendez-vous de Cologne en août 2005, afin de réaliser au mieux pour eux-mêmes l’itinéraire spirituel que les Mages ont parcouru, sous le thème biblique : « Nous sommes venus l’adorer » (Mt 2,2).

En disant cela, notre pensée se tourne vers tous les jeunes de notre pays, souvent en proie à la précarité et à la pauvreté. Des milliers de jeunes du pays s’efforcent, malgré tout, de croire en l’avenir, dans des conditions qui nous feraient baisser les bras.

23. L’Église suit attentivement et souhaite que se réalise pour le mieux le projet Démobilisation, Désarmement et Réinsertion (DDR) considéré comme élément important pour le rétablissement de la paix et de la sécurité, afin que l’espace du Pool ne soit plus un théâtre de guerre.

Au-delà de la cérémonie de lancement de ce projet, l’Église souhaite de tous ses vœux qu’il s’exécute réellement, dans un dialogue franc et sincère avec les jeunes concernés et les sages de la région, pour l’intérêt supérieur de la Nation. Nous en appelons à l’aide et au bon suivi des différents partenaires nationaux et internationaux.

Face à la Nouvelle Évangélisation

24. Les premiers chrétiens ont su changer leur société, en s’employant de tout cœur au service du commandement du Christ : « Pour eux, ils s’en allèrent prêcher en tout lieu, le Seigneur agissant avec eux et confirmant la Parole par les miracles qui l’accompagnaient » (Me 16,20). À l’aube du troisième Millénaire, nous chrétiens, avons été appelés à réaliser une Nouvelle Évangélisation « dans et à partir des tâches civiles, matérielles, séculières de la vie humaine » [10]. C’est dans la rue, dans un laboratoire, dans la salle d’opération d’un hôpital, à la caserne, dans une chaire d’université, à l’usine, à l’atelier, aux champs, dans le foyer familial, dans un bureau ministériel ou palais du gouvernement et au sein de l’immense panorama du travail... c’est là que Dieu nous attend chaque jour.

25. Et comme le disait le Pape Jean-Paul II : « Cela sera possible si les fidèles laïcs savent surmonter en eux-mêmes la rupture entre l’Évangile et la vie, en sachant créer dans leur activité de chaque jour, en famille, au travail, en société, l’unité d’une vie qui trouve dans l’Évangile inspiration et force de pleine réalisation » [11].

26. Puisse, notre Église au Congo, soutenue par l’intercession de Marie et par la prière des disciples d’Emmaüs, trouver un nouvel élan missionnaire et reconnaître toujours davantage dans l’Eucharistie la source et le sommet de toute sa vie !

« Reste avec nous Seigneur ! » Amen.

 

Fait à Brazzaville, le 22 mai 2005,
en la Solennité de la Sainte Trinité.

 

Les Évêques du Congo et le Préfet Apostolique

1. Mgr. Anatole MILANDOU, Archevêque de Brazzaville ;
2. Mgr. Ernest KOMBO, Évêque d’Owando, Président de la CEC. ;
3. Mgr. Hervé ITOUA, Évêque de Ouesso ;
4. Mgr. Jean-Claude MAKAYA-LOEMBA, Évêque de Pointe-Noire ;
5. Mgr. Louis PORTELLA-MBUYU, Évêque de Kinkala ;
6. Mgr. Daniel MIZONZO, Évêque de Nkayi ;
7. Révérend Père Jean GARDIN, Préfet Apostolique de la Likouala.

 

 


[1Cf. : Le 2,19-20 : Naissance de Jésus et visite des bergers.

[2Cf. : Jean-Paul II, Novo millennio ineunte.

[3Gaudium et spes, Ch. IV.

[4Jean-Paul II, Centesimus annus, n° 5.

[5Jean-Paul II, Lettre Encyclique, Sollicitudo ReiSocialis, à l’occasion du 20ème Anniversaire de l’Encyclique Populorum Progressio, n° 12.

[6Vatican II, Const. Dogm., Lumen gentium, n° 31.

[7Ibid...

[8Cf. Saint Augustin : « Ama et quodvis fac » (Aime et fais ce que tu veux).

[9Ibid...

[10Josémaria Escriva, Entretiens avec Monseigneur Escriva, n° 114.

[11Jean-Paul II, Exhort. apost., Christifideles laici, n° 34.


 
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