SYNTHESE DE LA SESSION PASTORALE 2015 DU 11 AU 13 FÉVRIER 2015

La Session pastorale annuelle de la Conférence Épiscopale du Congo(CEC) a pris fin ce vendredi 13 février 2015. Les travaux se sont déroulés au centre Interdiocésain des œuvres (CIO) dans la salle des Conférences, en présence de tous les Évêques, à l’exception de un empêché pour des raisons de santé. Il y a eu aussi la présence de Mgr Pierre-Xavier RAMBAUD, Vicaire Épiscopal chargé des Prêtres étrangers dans l’archidiocèse de Paris et dans l’ile de France et du Père Jean-Marc Micas, Provincial des Sulpiciens.

Comme nous le savons, la Session pastorale est la rencontre des Évêques et des Membres des différentes Commissions Épiscopales. Chacune d’elle, à tour de rôle, a fait le point des activités menées durant l’année écoulée, pour tracer les nouvelles pistes à suivre durant l’année en cours. En général, la Session s’est bien déroulée, les trois jours de travaux étaient intenses et très riches.

Tout a commencé par le mot de bienvenue du Secrétaire Général et celui d’ouverture du Président de la Conférence Épiscopale, Mgr Louis PORTELLA-MBUYU. Mgr Yves Marie-Monot, Évêque de Ouesso et délégué épiscopal chargé du laïcat, a ouvert la série des interventions par une conférence inaugurale, sur les différentes activités du CNALC (Conseil national de l’apostolat des laïcs). Dans son mot, il a surtout fait état du 50^e anniversaire des fraternités féminines au Congo et de la rencontre nationale des Aumôniers des Mouvements d’apostolat. Cette première intervention a ouvert le chemin aux Commissions Épiscopales, chacune selon son tour. Sur ce, quelques observations ont été faites pour améliorer la qualité du travail et des relations entres les Commissions afin de rendre plus efficace la vie et les activités de Conférence Épiscopale. De manière générale on a noté :

- Le manque de communication entre les Commissions : « Nous ne communiquons pas assez ou bien nous communiquons mal ». D’où une invite à la communication réciproque entre nous et entre les commissions surtout dans l’échange des nouvelles. Ce problème a été soulevé par toutes les commissions, il nous faudrait donc améliorer la communication entre nous, utiliser tous les moyens qui nous sont donnés par la technologie : téléphone, internet…par exemple l’invite à consulter le Site de la CEC : www.cecongo.org et d’autres sites des différentes Commissions.

- L’absence des aumôneries dans les Écoles, d’où la nécessité de les avoir en partant bien sur des écoles paroissiales. Sur ce, il a été demandé aux trois commissions de se retrouver pour bien étudier la question : la CEEDUC, la Jeunesse et le CNALC.

- Le manque du projet éducatif ou du projet de formation pour les nombreux mouvements d’apostolat.

- A propos des Séminaires un grand travail doit se faire pour le choix et le discernement ; penser à la formation intégrale de l’homme (humaine, intellectuelle et spirituelle) et non seulement à la vie intellectuelle ; initier les séminaristes à la pastorale de la santé et de la jeunesse ; leur apprendre « l’intelligence pratique », les notions de base de la vie, le travail et les bonnes manières. Sur ce, une réunion des Évêques chargés des séminaires et les formateurs est à envisager.

- Le problème de financement se pose au niveau de toutes Commissions, d’où il a été demandé de faire une journée d’étude sérieuse sur le financement des Commissions, autrement dit comment faire pour faire fonctionner les commissions Épiscopales car « sans argent on ne peut rien faire » ou « sans bien matériel on ne peut pas vivre » St Thomas d’Acquin.

Quelques informations ont été données : d’abord, la tenue du conseil national de l’éducation catholique tenu en septembre 2014 au Grand séminaire, les dégâts causés par la pluie à l’école de Djiri et à celle de Madzia. Ensuite, l’avancement des démarches sur le projet de l’Université catholique où un accord est en cours entre TOTAl et l’architecte italien. La CEEDUC s‘est lancée dans la formation des collaborateurs locaux et diocésains à travers tous les diocèses : le Directeur des études, les gestionnaires des écoles, etc. La Caritas-Congo nous a aussi informés sur la volonté de Cerès (la Caritas des USA) de vouloir s’implanter au Congo et la mission confiée à Caritas Congo de proposer une lettre qui serait approuvée par les Évêques.

En général, nous pouvons le constater sans exagération en disant que la Session s’est bien passée, les débats et échanges très riches. Nous avons fait une véritable expérience de fraternité dans le dialogue, le partage, la liberté d’expression. Il ne nous reste qu’à passer à la phase pratique, à s’engager et à concrétiser tout ce qui est a été dit et suggéré, progressivement et graduellement surtout un effort dans la communication et dans l’échange des nouvelles. La Session a été close par Mgr Anatole Milandou, Archevêque de Brazzaville, en absence du Président de la Conférence (pour des raisons familiales).

Un grand merci à tous les participants et aux Commissions pour la générosité et la disponibilité à se mettre toujours au service de Dieu et de notre Église locale.

Abbé Brice Armand IBOMBO
SG de la CEC