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MGR GÉLASE ARMEL KEMA : DIOCÈSE DE OUESSO

mardi 22 février 2022

Mgr Gélase Armel Kema

Qui est Mgr Gélase Armel Kema ?

Né le 26 octobre 1972 à Ouesso, Mgr Gélase Armel Kema est fils de feus Pierre Kema et Marguerite Ayeye.

Après ses études au Petit séminaire de Makoua, il poursuit ses études de philosophie et de théologie à l’Institut théologique de Montréal au Canada. Ordonné prêtre, le 29 août 1999 pour le compte du diocèse de Ouesso, il a été ensuite vicaire paroissial (1999-2000) et curé de la paroisse Saint Joseph de Mokeko (2000-2002) ; recteur du séminaire propédeutique Abbé Charles Mahonde de Ouesso (2002-2003) ; curé de la paroisse du Sacré-Cœur de Sembé (2003-2007). Puis, il a fait la licence et le doctorat en Droit canonique à l’Université pontificale urbanienne, à Rome (2007-2013). De 2010 à 2013, il a exercé le ministère pastoral à la paroisse des Saints Guilitat et Quirico de Collesalvetti, dans le diocèse de Livorno, en Italie. Depuis 2014, il est professeur de Droit canonique au Grand séminaire de Théologie Cardinal Emile Biayenda, à Brazzaville et depuis 2018, il est directeur national des Œuvres Pontificales missionnaires (OMP) en République du Congo.

Ils ont dit :

Mr. Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, Chef du Gouvernent :

« Je suis d’abord venu représenter le Président de la République, garant de l’unité nationale, garant du respect de la constitution qui a reconnu au peuple, le droit et la liberté du culte, la liberté d’opinion, la liberté de religion, la liberté de croyance. Il était donc normal et nécessaire au moment où le peuple, la population de Ouesso célèbre l’ordination du nouvel évêque, que l’Etat s’associe à cette liesse populaire pour célébrer cette liberté de croyance, cette liberté de religion, cette liberté de culte. Mais au-delà, le pouvoir politique et le pouvoir religieux œuvrent pour la même mission, d’abord celle de promouvoir le vivre-ensemble, ensuite celle de lutter contre les antivaleurs, de lutter contre la violence, de lutter contre les comportements qui n’honorent pas la République, mais aussi d’œuvrer pour le bien-être de la communauté des citoyens. Donc, il est normal que le Gouvernement, le pouvoir politique se mette aux côtés du pouvoir religieux pour définir ensemble l’action à entreprendre au profit de notre population. Cela obéit à la détermination que nous avons d’œuvrer ensemble pour le respect des valeurs républicaines, pour le respect des valeurs de la citoyenneté ».

Propos recueillis par les reporters de TELE CONGO, de DRTV
et retranscrits par Gislain Wilfrid BOUMBA

Mr. Léonidas Carel Mottom Mamoni, député de Ouesso, deuxième questeur de l’Assemblée nationale :

« Mes sentiments sont des sentiments de joie, au nom du Congo. Avant d’être un enfant de La Sangha, c’est un enfant de la République. Nous le célébrons d’abord parce que c’est un enfant de la République. Vous savez que la Bible dit : « Les temps et les circonstances appartiennent à Dieu ». Il a plu au Seigneur que le choix du Saint-Père soit porté sur un fils de La Sangha. Et il est écrit « qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent l’évangile ». Je voudrais saluer la présence de toutes les autorités. La présence du Premier ministre, des députés, des sénateurs, des membres du Gouvernement, pour participer à la prise de possession canonique d’un représentant du Pape. Je voudrais seulement dire au nouvel évêque de Ouesso, en tant que récipiendaire, dépositaire de l’autorité divine, il a besoin de nous aider à maintenir un climat de paix, de rassemblement. Parce qu’au fond, là où il y a l’unité, il y a la présence de Dieu, il y a l’amour. Donc, qu’il nous aide, à faire de telle sorte que l’esprit d’amour, du Père soit toujours au centre de nos décisions. Aux populations croyantes de La Sangha, c’est de dire qu’elles doivent soutenir leurs hommes de Dieu. Et dans la Bible, plusieurs expressions nous montrent là où le Seigneur avait besoin du soutien, où il disait à Jacques, à Jean de l’accompagner. Donc, il est bon que nos paroles, nos pensées, nos prières soient dirigées vers cet homme de Dieu. Avec le nouvel évêque de Ouesso, je vais entretenir des rapports fraternels, de famille, mais aussi, des rapports du grand frère qu’il est au petit-frère que je suis ».

Propos recueillis par Jean-Claude NKODIA de Radio
Maria/Brazzaville
et Gislain Wilfrid BOUMBA

 

 


 
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