CONFÉRENCE ÉPISCOPALE DU CONGO


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« Avancer au large ! » (Lc 5,4)

jeudi 22 mars 2012

PAROLES D’ÉVÊQUE N° 32

 

Salutation et Vœux : Bonne Fête de l’indépendance !

1. À vous, Filles et Fils de notre Nation congolaise, Peuple de Dieu : Bonne Fête du Cinquantenaire de l’indépendance ! « Que la grâce et la paix vous soient accordées avec abondance, par ta vraie connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ! » (2P 1,2).

2. La République du Congo célèbre son Jubilé d’Or, ce 15 août 2010, à l’occasion du Cinquantenaire de son existence comme pays indépendant. C’est une grande fête qui concerne aussi l’Église au Congo et fait à nouveau résonner dans notre cœur, cette parole évangélique, par laquelle le Pape Jean-Paul II invitait le Peuple de Dieu, à l’aube du troisième Millénaire, à « avancer au large » (Lc 5,4), à avoir confiance en l’avenir, à « ne pas avoir peur » : « Duc in altum ! » (Lc 5,4).

3. Cinquante ans d’indépendance sont, avant tout, l’occasion d’une action de grâce à Dieu, Maître de l’histoire qui ne cesse de manifester sa sollicitude, sa miséricorde, sa proximité à ses enfants. Que cette célébration soit une occasion à ne pas manquer pour « faire mémoire avec gratitude du passé, vivre avec passion le présent et nous ouvrir avec confiance à l’avenir » (Pape Jean-Paul II, Grand Jubilé de l’An 2000).

FAIRE MÉMOIRE DU PASSÉ AVEC GRATITUDE

4. Les élites congolaises se sont éveillées à la responsabilité politique de différentes manières, par diverses modalités et selon différents parcours. Nous ne pouvons pas ne pas faire mention des personnalités qui ont émergé dans le paysage politique de notre pays, au lendemain de la guerre (1939-1942), plus précisément à partir de 1946 ; à savoir : Jean-Féfix TCHfCAYA et Jacques OPANGAULT.

C’est un peu plus tard que l’Abbé Fulbert YOULOU les y rejoint. Et c’est finalement avec lui, comme premier Responsable, que notre pays accéda à sa pleine souveraineté, le 15 août 1960.

5. Cette date du 15 août n’est pas le fruit du hasard. Elle fut choisie intentionnellement et symboliquement par l’Abbé Fulbert YOULOU, premier Président de la République, pour consacrer notre pays à la Vierge Marie. Ainsi chaque année, à l’occasion de la solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, nous commémorons la date anniversaire de notre Indépendance et renouvelons cette consécration, en honorant la Mère de Dieu.

6. L’initiative de l’Abbé Fulbert YOULOU qui dirigea la classe politique ayant conduit notre Nation congolaise aux fonts baptismaux, relève tout simplement des racines chrétiennes de notre Nation qui s’est construite sur les valeurs de l’Évangile, grâce à la majorité de ses cadres baptisés, formés à l’École missionnaire et éduqués dans la foi chrétienne. Il nous faut aussi rendre un hommage à tous les acteurs sociaux, économiques, politiques qui ont contribué, d’une manière ou d’une autre, avec leurs limites, à l’évolution de notre pays.

7. Par la suite, les Églises chrétiennes, mises violemment à l’écart par la Révolution prolétarienne, marxiste-léniniste, ont été appelées à la rescousse, à travers la personne de Mgr. Ernest KOMBO, pour présider la Conférence Nationale Souveraine, tenue du 25 février au 10 juin 1991. Ces assises nationales ont offert au Congo, un moment historique qui permit à la classe politique de faire le point sur l’état de la Nation, depuis l’indépendance.

8. Dans la formation des esprits et le façonnement des mentalités, le rôle des Églises Chrétiennes, et particulièrement celui de l’Église Catholique, ne peut être ignoré. On a toujours souligné la contribution de l’Église à l’œuvre d’élévation intellectuelle et d’édification morale de notre Nation, basée sur des principes sinon d’amour, du moins d’égalité et de justice entre tous les hommes. On compte parmi les esprits les plus féconds, dans l’ordre de la responsabilité politique et de la rationalité scientifique, de très nombreux anciens élèves des écoles chrétiennes. Les fidèles laïcs ont compris très tôt, ce qu’était leur rôle spécifique pour la construction de la Nation.

9. Malgré l’incompréhension malheureuse qui a prévalu pendant le temps de la Révolution dite marxiste-léniniste, le peuple congolais, enraciné dans la tradition chrétienne, a continué à proclamer que l’expérience religieuse fait partie de l’expérience humaine.

Elle est un élément vital pour la construction de la personne et de la société à laquelle les hommes appartiennent. En effet, lorsque l’homme réduit sa sphère de valeurs aux seules exigences de la production, du marché, de la consommation et du gain effréné, il met en danger le respect des droits humains, il perd sa dignité, et engendre lutte et division.

REGARD LUCIDE

10. Le Congo a vécu, à certaines périodes de ses cinquante ans d’indépendance, de longues et douloureuses années de guerre, qui ont semé mort et destruction, anéantissant biens et énergies, ouvrant ainsi des blessures destinées à faire souffrir longtemps encore grand nombre de nos compatriotes.

Le temps de ce Jubilé d’Or de notre pays, pour reprendre les paroles du Pape Jean-Paul II, dans sa Bulle d’indiction du Grand Jubilé de l’An 2000 (n° 2) : « nous introduit dans le vigoureux langage qu’emploie la pédagogie divine du salut pour inciter l’homme à la conversion et à la pénitence, principe et voie de sa réhabilitation, et conditions pour retrouver ce qu’il ne pourrait atteindre par ses seules forces ».

11. Parler de ces guerres aujourd’hui, nous invite à réfléchir aux souffrances que toute guerre inflige à la communauté des peuples, en définitive à l’humanité elle-même, pour dire ensemble, aujourd’hui et à l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance de notre pays : « plus jamais ça ! », pour demander pardon à Dieu et pour se pardonner mutuellement, car, comme le déclare l’Archevêque Anglican Desmond TUTU, à propos de l’Afrique du Sud : « Il n’y a pas d’avenir sans pardon ».

L’évocation de la guerre en cette circonstance est donc un appel à la paix définitive et profonde, qui devient à la fois prière et engagement concret. Ce Jubilé doit être, plus que jamais, pour reprendre ces paroles du Pape Jean-Paul II : « ce lien intrinsèque qui unit une authentique attitude religieuse et le grand bien de la paix » (Pape Jean-Paul II, Assise).

12. L’évaluation que nous avons à faire de l’État de la Nation, a déjà été en grande partie brossée avec franchise au plus haut sommet de l’État, par le Président de la République, lors de son discours d’investiture, l’an dernier : « Je ne surprends personne, - disait-il - en affirmant qu’en dépit de nos efforts multiformes, notre pays n’est pas encore, hélas, exempt de corruption, de concussion, de fraude, de détournement de deniers publics et d’autres actes tout autant répréhensibles que néfastes à l’accomplissement du bonheur collectif » (Discours d’investiture, 2009).

13. Cinquante ans après l’indépendance, ce tableau sur notre administration, qui interpelle nos responsables actuels, demeure sombre. Au sortir de la Colonisation, la population qui était encore marquée par une certaine rigueur morale et éthique de l’administration coloniale, trouve ces comportements déviants, immoraux et inacceptables.

Il y a un effritement progressif et même déjà avancé, des valeurs qui fondent une Nation prospère, comme : la conscience professionnelle, l’amour du travail bien fait, le sens de la responsabilité et l’honnêteté. Les antivaleurs telles que mentionnées dans le Discours d’investiture du Président de la République, l’an dernier, s’affichent sans gêne et sans réserve dans le comportement de bon nombre de citoyens et, malheureusement, de responsables. Tout cela ne peut qu’avoir comme conséquence, la paupérisation grandissante de la population.

14. Il faut l’avouer humblement : le peuple souffre, le peuple peine à vivre ; ce qu’il ne mérite pas, au vu de l’abondance des ressources dont nous disposons, renforcée tout récemment par les annulations en cascade des dettes, dans le cadre de l’admission de notre pays au point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE).

15. Comme le signale le Compendium de la Doctrine Sociale de l’Église (CDSE, n° 447) : « Parmi les causes qui concourent le plus à déterminer le sous-développement et la pauvreté, en plus de l’impossibilité d’accéder au marché international, il faut mentionner l’analphabétisme, l’insécurité alimentaire, l’absence de structures et de services, le manque de mesures pour garantir l’assistance sanitaire de base, le manque d’eau potable, la corruption, la précarité des institutions et de la vie politique elle-même. Il existe un lien, dans de nombreux pays, entre la pauvreté et le manque de liberté, de possibilités d’initiative économique, d’administration de l’État capable de mettre en place un système approprié d’éducation et d’information ».

16. À nous qui sommes responsables, d’une manière ou d’une autre de cet état déplorable de notre peuple, le Seigneur, par la bouche du Prophète Ezéchiel, ne nous adresse-t-il pas cette interpellation lancée à l’endroit des dirigeants d’Israël : « Le malheur est sur vous, bergers d’Israël ! Vous ne prenez soin que de vous-mêmes ! N’est-ce pas du troupeau que les bergers doivent prendre soin ? Or vous en prenez le lait pour vous nourrir, la laine pour vous habiller et vous abattez les bêtes les plus grasses. Vous n’agissez pas en bergers » (EZ 34,2-3).

SURSAUT SPIRITUEL ET MORAL

17. Nous devons maintenant regarder devant nous, nous devons être des « Congolais debout », comme nous l’invite notre Hymne National qui, ces jours-ci, retentit naturellement dans nos cérémonies publiques. Nous devons « avancer au large », confiants dans la Parole du Christ : Duc in altum ! (Lc 5,4). Ce que nous avons fait de notre Nation, pour le meilleur, comme pour le pire, ne saurait justifier un sentiment d’assouvissement et encore moins nous amener à une attitude de démobilisation et de résignation.

Notre passé doit susciter en nous, un dynamisme nouveau qui nous incitera à investir en initiatives concrètes, l’enthousiasme que le Congo a éprouvé à l’aube de l’indépendance. Jésus Lui-même nous avertit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le Royaume de Dieu » (Le 9, 62).

18. En Afrique, nous sommes de plus en plus préoccupés par des problèmes sociaux. La question numéro un, avant la famille et la sécurité de l’emploi, c’est la santé et l’éducation. Chez nous, l’infrastructure sanitaire, après avoir été détruite durant les heures sombres qui suivirent l’accession à l’indépendance, est loin de répondre aux besoins de la population et nécessite actuellement une réfection importante.

Du reste, le problème de l’éducation scolaire demeure. Il n’est pas seulement celui de la qualité et de la finalité de l’École congolaise, mais davantage celui de la création des emplois après la sortie de celle-ci, par une volonté politique caractérisée.

19. Nous encourageons les efforts de nos responsables, pour un redressement vigoureux des structures sanitaires et éducatives à tous les niveaux. Cet effort, pour le bien-être de nos populations, doit viser spécialement les secteurs prioritaires de l’éducation, de la santé publique, la médecine préventive et la valorisation de la profession médicale et celle de l’enseignement, comme à l’aube de l’indépendance.

20. L’Église ne peut que s’engager à participer à un tel programme qui lui a toujours été familier, par la tenue des écoles et des hôpitaux bien avant l’indépendance de notre pays. Elle souhaite, comme aux premiers temps de l’indépendance, se constituer en vraie partenaire de l’État, en matière d’éducation et de santé publique, à travers la signature des protocoles d’accord, dans ce programme. N’oublions pas qu’en ce domaine : « au commencement était l’Église » !

21. Lors du sommet du Millénaire, en 2000 à New York les États, dont le Congo notre pays, se sont engagés à lutter contre la pauvreté et les inégalités, en adoptant huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). L’An 2015 approche et on peut dire par une citation que « les espoirs de développement, alors si vifs, semblent aujourd’hui beaucoup plus éloignés encore de leur réalisation » (Pape Jean-Paul II, Encyclique : Sollicitudo Rei Socialis, n° 12).

22. L’Église au Congo encourage la poursuite de ces Objectifs qui visent en même temps la réduction de moitié du nombre des plus pauvres, de ceux qui souffrent de la faim et de ceux qui n’ont pas accès à l’eau potable. L’impact social et les résultats attendus sont importants pour notre Nation : « Réduire la mortalité des enfants de moins de cinq ans » ; « Améliorer la santé maternelle » (OMD, n° 5), « Assurer un environnement durable » (OMD, n° 7) et en général, « Réduire de moitié, d’ici à 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès, de façon durable, à un approvisionnement en eau potable, car "l’eau, c’est la vie !” ». Ne dit-on pas : « Anima sana in corpore sano » !

LE MOMENT FAVORABLE : LE « KAIROS »

23. Dans son Message pour la Journée Mondiale de la Paix de 2002, le Pape Jean-Paul II est même arrivé à dire : « Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon ». Ce message est maintenant continûment répété au monde par le Pape Benoît XVI. Cet appel est même devenu un leitmotiv de son pontificat qui rappelle le devoir du pardon entre les personnes et les peuples du monde entier. Sa dernière encyclique Caritas in veritate est tout entière un appel à cet aspect essentiel de l’identité chrétienne et de la coexistence humaine elle-même.

24. La deuxième Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques, tenue à Rome, en octobre 2009, a été tout entier consacré à ce thème et à l’appel lancé par le Pape Benoît XVI pour une réconciliation des âmes en Afrique. La véritable paix, celle que Jésus nous a laissée, s’appuie sur la justice, s’épanouit dans l’amour et la réconciliation.

En effet : « La paix n’est pas une pure absence de guerre, et elle ne se borne pas seulement à assurer l’équilibre de forces adverses ; elle ne provient pas non plus d’une domination despotique (...) elle est œuvre de justice » (Gaudium et Spes, n° 78) et, comme telle, elle n’est jamais acquise une fois pour toutes : « Elle se construit jour après jour, dans la poursuite d’un ordre voulu de Dieu, qui comporte une justice parfaite entre les hommes » ( Pape Jean XIII, Encyclique : Pacem in Terris, AAS 55 (1963), p. 896).

ORIENTATIONS PARTICULIÈRES

25. La civilisation actuelle se préoccupe plus que jamais du développement des biens matériels. Mais elle engendre aussi une série de comportements, dans lesquels la sensibilité à la dimension spirituelle de l’existence a diminué. C’est pourquoi, au terme de ce Message, nous ne pouvons pas ne pas évoquer le concept de développement selon l’Église, défini par le Pape Paul VI, dans son Encyclique « Populorum Progressio », sur le développement des peuples : « Le développement ne se réduit pas à la simple croissance économique. Pour être authentique, il doit être intégral, c’est-à-dire promouvoir tout homme et tout l’homme » (Pape Paul VI, Encyclique : Populorum Progressio, n° 14). Comme l’a souligné un éminent expert : « Nous n’acceptons pas de séparer l’économie de l’humain, le développement des civilisations où il s’inscrit. Ce qui compte pour nous, c’est l’homme, chaque homme, chaque groupement d’hommes, jusqu’à l’humanité tout entière » (L.-J. Lebret, Dynamique concrète du développement, Paris, les Éditions Ouvrières, 1961, P. 28).

26. La Doctrine Sociale de l’Église, qui s’inspire de l’Évangile, constitue notre référence. Elle nous conduit à promouvoir les principes qui fondent notre être social et qui doivent inspirer tout programme politique, parmi lesquels : la paix, la vérité, la liberté, la justice, la solidarité, le respect de la vie, du bien commun et de l’environnement. En effet, « l’Église ne peut ni ne doit prendre en main la bataille politique pour édifier une société la plus juste possible. Elle ne peut ni ne doit se mettre à la place de l’État. Mais elle ne peut ni ne doit non plus rester à l’écart dans la lutte pour la justice. Elle doit s’insérer en elle par la voie de l’argumentation rationnelle et elle doit réveiller les forces spirituelles sans lesquelles la justice, qui requiert aussi des renoncements, ne peut s’affirmer ni se développer » (Pape Benoît XVI, Encyclique : Deus Caritas est, n° 28).

27. C’est pourquoi, fidèle à sa tradition qui s’enracine dans la Bible et le Magistère, la Conférence Épiscopale du Congo a, depuis lors, multiplié des Déclarations et Messages. Au nom de cette mission, elle a annoncé, dénoncé, interpellé, exhorté, proposé, encouragé et indiqué des voies de sortie de crise. Car, le monde que l’Église « a ainsi en vue est celui des hommes, la famille humaine tout entière avec l’univers au sein duquel elle vit. C’est le théâtre où se joue l’histoire du genre humain, le monde marqué par l’effort de l’homme, ses défaites et ses victoires. Pour la foi des chrétiens, ce monde a été fondé et demeure conservé par l’amour du Créateur » (Vatican II, Décret : Gaudium et Spes, n° 2).

CONCLUSION - PRIÈRE

28. « Avancer au large ! » (Lc 5,4). Dieu nous donne tout, c’est-à-dire, la liberté de cœur et d’esprit et la capacité de changer les choses, pour aller de l’avant, afin de développer notre pays dans la paix. Car, poursuit le Pape Paul VI, « si le développement est le nouveau nom de la paix, qui ne voudrait y œuvrer de toutes ses forces ? » (Populorum Progressio, n° 87). C’est pourquoi il a présenté le développement des personnes et des peuples comme « le nouveau nom de la paix ». Le destin de notre pays est aussi entre nos mains. Le Christ, contemplé et aimé, nous invite, une nouvelle fois, à nous remettre en marche, à l’occasion de ce Jubilé d’Or de notre pays. Il s’est fait notre Compagnon de route, avec la Vierge Marie, Modèle de l’Église sans tache, Patronne du Congo Cinquantenaire.

29. En réfléchissant sur notre existence avec un esprit de foi comme la Vierge Marie l’a fait, il nous sera possible de parcourir des routes inconnues et imprévisibles pour « avancer au large » (Lc 5,4) et ainsi, « aller de l’avant » et répondre avec une adhésion renouvelée à Dieu et à son dessein d’amour sur le chemin du deuxième Cinquantenaire : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous ! » (Ave Maria).

« Bonne Fête de l’Assomption de la Vierge Marie ! Bonne Fête du Cinquantenaire de notre Indépendance ! »

 

Fait à Brazzaville, le 12 août 2010

 

Pour les Évêques du Congo

1. Mgr. Anatole MILANDOU, Archevêque de Brazzaville ;
2. Mgr. Jean-Claude MAKAYA-LOEMBA, Évêque de Pointe-Noire
3. Mgr. Daniel MIZONZO, Évêque de Nkayi ;
4. Mgr. Yves Marie MONOT, Évêque de Ouesso ;
5. Mgr. Jean GARDIN, Préfet Apostolique de la Likouala.
Mgr. Louis PORTELLA-MBUYU,
Évêque de Kinkala,
Administrateur Apostolique d’Owando,
Président de la Conférence Épiscopale du Congo.

 

 

 


 
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